Amateur de sensations fortes ? Cette bière est la rencontre entre le savoir-faire brassicole belge et un ingrédient qui nous vient de l’autre bout du monde. Il s’appelle "Trinidad Moruga Scorpion". Et il est impitoyable. Oserez-vous tenter l’aventure au pays des extrêmes du goût ?

C’est une triple belge. Mais pas que. Une triple à 10% d’alcool qui vous attaque en traître car, avec l’équilibre apporté par une fraîche acidité, elle se laisse boire. Et puis, dès les premières gorgées, quelque chose de bizarre se passe en vous. Une chaleur remonte de votre intérieur le plus intime. Le piment Scorpion vous a frappé. Il est trop tard pour reculer. Il vous faut boire jusqu’au bout cette délicieuse brûlure qui vous entraîne au-delà des sensations apportées par ces bières dont vous croyiez avoir fait le tour.

SON HISTOIRE

C’est l’histoire d’une rencontre.

Pierre est éditeur de bande dessinée. Il édite des auteurs, des albums, une revue. Celle-ci s’appelle "L’aventure". Et il a une passion, depuis son enfance : la BD, partout, toujours.

Patrick est éditeur de bande dessinée. Il édite des auteurs, des albums. Et il a une passion : la bière. Il brasse depuis des années en tant qu’amateur, multipliant les créations improbables dans une petite brasserie de Limal.

Pierre cherche à offrir quelques chose de spécial aux moments d’exception de sa maison d’édition, les lancements d’albums, les rencontres avec la presse, ou tout simplement passer un bon moment avec les auteurs de BD.

Lors de l’une de leurs rencontres naît l’idée : et pourquoi pas une bière aventureuse ? Une bière qui fasse rêver ? Une bière qui vous entraîne au-delà des bières traditionnelles ?

Cela tombe bien, c’est justement ce que cherche à faire Patrick, qui veut avant tout expérimenter de nouvelles voies dans la bière.

De leurs recherches et réflexions va naître l’une des bières les plus extrêmes, la SCORPIO.

Il faut inspirer l’aventure. Avec du malt, du houblon, de la levure, de l’eau, soit les quatre ingrédients de la bière, pas facile… Et si l’on cherchait autre chose ?

Qu’est-ce qui suggère le plus l’aventure ? A l’époque, une émission TV bat tous les records d’audience :les carnets du bourlingueur. L’animateur, Philippe Lambillon, parcourt les lieux les plus sauvages de la planète, expérimentant les techniques de survie les plus extrêmes... dont avaler les choses les plus étranges. Des racines. Des larves. Des insectes. En voilà une idée qu’elle est bonne !

Les deux aventuriers de la bière se lancent alors dans une quête aux aliments les plus aventureux. Et ils tombent sur le scorpion. Cela vous dirait, vous, d’ingurgiter du scorpion ? Eux l’ont fait. Et c’est exactement ce qu’ils cherchaient.

Le scorpion, c’est d’abord un arachnide qui fait peur. Et, par chance, on le trouve en poudre parmi toutes les poudres d’insectes et autres animaux comestibles dans d’autres pays dits exotiques par les européano-centrés. Un animal qui fait frémir. Un animal qui fait trembler. Un peu moins réduit en poudre, reconnaissons-le.

Le scorpion, c’est aussi un piment. Il fut le plus puissant du monde jusqu’à être détrôné, en 2013, par un plus piquant, un plus brûlant, un plus fou que lui. Sur l’échelle de Richter du piquant, qu’on appelle l’échelle de Scoville, il est à 1.200.000 unités. Ce qui veut dire que pour ne plus sentir le piquant d’un gramme de piment, il faut le diluer dans 1200 litres d’eau.

L’élaboration de la recette

On ne joue pas impunément avec des ingrédients de cette puissance. Le piment a été dilué dans de l’alcool pour le désinfecter et pour pouvoir expérimenter une quantité dans la bière qui n’envoie pas les amateurs aux urgences. Dix brassins successifs ont été nécessaires pour aboutir à un équilibre assez aventureux pour étonner mais aussi goûteux.

Car une bière, c’est avant tout du malt, du houblon, de la levure et de l’eau (voir plus haut). Pas du piment et de la poudre d’arachnide diluées dans de l’eau alcoolisée. Une recette de bière triple a donc été affinée en même temps que les autres ingrédients. Une recette complexe, avec du malt Pilsner, du Maris Otter, du Cara blond, du malt acide, des flocons d’avoine, des flocons de blé, du malt de blé, du malt de seigle... et de la bonne vieille cassonade belge. Que de l’extra bon !

La bière a fermenté deux mois avant que le piment y soit ajouté et que le tout soit mis en bouteilles. Elle a ensuite été gardée trois mois en cave avant d’être considérée comme apte à la commercialisation.

Le premier brassin commercial a été diffusé en trois dosages de piment, "suicidaire" (10 mg de piment par litre), "audacieuse" (5 mg/litre) et intrigante (3 mg/litre).

Toutes titrent 10% d’alcool. Ce n’est pas mortel. Mais presque.

EN RUPTURE DE STOCK.
Inscrivez-vous à notre newsletter pour être prévenu lorsqu’un nouveau brassin sera disponible.
Vous pouvez aussi nous contacter à info@hopposition.be

Par HOPposition

HOPposition est une nouvelle micro-brasserie qui renouvelle le monde zythologique en créant des bières étonnantes, surprenantes, avec des ingrédients originaux. Comme son nom l’indique, elle se veut en HOPposition avec les bières traditionnelles.